1. HISTORIQUE
Cette année les Missionnaires de la Consolata ont fêté leur 40ème anniversaire de présence en République Démocratique du Congo.
Le 21 décembre 1972. Les
Missionnaires de la Consolata arrivent à Wamba pour la première fois. Ce sont
les Pères Tiziano Basso, Piero Man et Enrico Casali. Ils étaient partis de Rome
le 19 décembre à minuit. A six heures trente du matin ils étaient à Kinshasa,
où ils se retrouvèrent avec les trois autres (Pères Richard Larose, Giovanni
Venturini et le Fr. A. Donizetti) qui étaient arrivés le jour précédent de
Bruxelles. Nous visitons la ville guidés par le P. Noé Cereda qui nous avait
précédés comme envoyé de l’Université de Lovanium. Le 21 nous partons tous
ensemble pour Isiro, où nous nous divisons : Les Pères Venturini, Larose
et le Fr. Donizetti se dirigent vers le Nord, accompagnés de leur évêque pour
prendre charge de Doruma, tandis que nous trois (Enrico, Tiziano et Pietro),
nous partons en Land Rover avec notre évêque africain de Wamba et nous arrivons
à destination durant la nuit. Les premières impressions furent nombreuses et
différentes selon les individus : la forêt équatoriale immense,
luxuriante, la chaleur, les routes pleines de trous. Le serpent qui vient nous
visiter, à peine le soir nous nous sommes attablés pour casser la croûte.
A nous recevoir il y avait aussi le Supérieur Général des
Deoniens, Prêtres du Sacré-Cœur, venu pour commémorer le 75ième
anniversaire des premiers missionnaires à Kisangani, alors ‘Stanleyville’. Nous
sommes heureux nous aussi, en pensant d’arriver pour continuer cette mission en
cette date. Nos Supérieurs avaient accepté d’aller à Wamba, puisqu’il avait été
le diocèse "Martyr" du Zaïre, où treize missionnaires et leur Évêque
avaient donné leur vie.
Nous trouvons un seul missionnaire sur place, le P.
Martin K., déonien, qui portait seul le poids du service de cette paroisse de
la Cathédrale. Il fut donc heureux de se voir aidé par trois missionnaires
assez jeunes, et désirant seulement travailler.
Aussi au nord, à Doruma, nos trois confrères arrivèrent
accompagnés par l’évêque de Dungu, bien accueillis, parce qu’ils avaient été
précédés par notre P. Antonio Barbero quelques semaines auparavant, et ils
devaient s’entraider et puis remplacer les anciens Pères Augustiniens, eux
aussi éprouvés par la rébellion. Doruma était vraiment au Nord, à la frontière
avec le Soudan, à plus de 400 kilomètres de Wamba, où la forêt équatoriale a
déjà cédé la place au boisé ou savane. Doruma était aussi une mission
importante, ayant déjà été siège épiscopal. La langue officielle, en plus du
français pour Doruma était le bangala, tandis que pour Wamba c’était le
kiswahili. A Doruma, nos missionnaires se trouvaient en compagnie des sœurs
augustiniennes, d’un abbé français et de la demoiselle Antonina Loschiavo, qui
nous avait précédés de peu pour servir les lépreux, comme volontaire. A Wamba,
en plus du P. Martin il y avait aussi deux communautés de sœurs : De la
Charité (européennes) et de la Jamaa Takatifu (africaines).
Ce qui nous a marqué comme communauté au début, tant à
Wamba qu’à Doruma, ce fut la fraternité ou l’esprit de famille entre nous et
avec les autres communautés religieuses. Nous nous retrouvions normalement au
souper du Dimanche, à tour de rôle, dans l’une ou l’autre maison. C’était une
belle occasion pour partager quelque chose de bon, pour mettre ensemble des
expériences et des projets.
A Wamba on demande vite aux pères d’assumer la
responsabilité de la paroisse, étant donné le manque de personnel. Nous sommes
favorisés par le fait que le P. Enrico connaît déjà le swahili, grâce à son
expérience de 5 ans en Tanzanie. Pour cela, après trois jours nous avons la responsabilité
de la Cathédrale.
A Doruma c’est plus difficile, pour la langue Bangala et
la présence d’autres pères. Après seulement un mois de notre arrivée, nous avons la
visite du Vice-Supérieur général, le P. Guido Motter provenant d’Afrique du
Sud. Ce fut une très belle occasion, non seulement pour les nouvelles qu’il
nous apportait, mais surtout pour nous confirmer dans les services que nous
avions assumés, se mettre d’accord avec les évêques intéressés, visiter et
connaître notre engagement missionnaire dans le grand Zaïre.
Maintenant nous pouvions commencer notre cheminement
officiellement et le premier chapitre de notre expérience zaïroise avec deux
groupes autonomes à Doruma et à Wamba.
2. NOS PAROISSES ET ŒUVRES SOCIALES
En République Démocratique du Congo, les Missionnaires de la Consolata se trouvent à Kinshasa et dans la Province Orientale.
A. Kinshasa
1. Paroisse Mater-Dei (Mont-ngafula/ Kimbondo): dans le diocèse de Kisantu, une paroisse qui a engendré d'autres sous-paroisses à TELECOM, MBENSEKE et SANS-FIL (en cours...).
2. Paroisse Bisengo Mwambe (Kimbanseke): dans l'Archidiocèse de Kinshasa, cette paroisse aide beaucoup les habitants de ce quartier pauvre sur le plan social et spirituel, surtout les filles mères et les enfants analphabètes pour la formation.
3. Paroisse Saint Hilaire (Kimbanseke): dans l'Archidiocèse de Kinshasa, cette paroisse intervient dans plusieurs situations qui dérangent ce petit coin. Notamment dans l'approvisionnement d'eau potable et la formation des filles mères et des analphabètes.
4. Maison Régionale (Mont-Ngafula/ Kimbondo). La Maison Régionale est le lieu où réside le Supérieur Régional des Missionnaires de la Consolata en RDC.
5. Théologat Joseph Allamano (Ma Campagne). Ici résident les théologiens de la première en quatrième année en formation, c'est ici que sortent les futurs Diacres ou ceux qui souhaitent demeurer Frères.
6. Séminaire Philosophique Antonio Barbero (Mont Ngafula). C'est ici que résident les étudiants de la première en troisième année de philosophie.
7. Propédeutique. C'est ici que les aspirants passent leur première année de formation élémentaire, puis ils seront sélectionnés pour le séminaire philosophique (seulement ceux qui réussiront).
8. CAMIV. Camiv n'est rien d'autre que le Centre d'Animation Missionnaire et Vocationnelle des Missionnaires de la Consolata en RDC.
