samedi 13 août 2011

Nouvel Album "TON AMOUR, JE LE CHANTE" du Père Jacques Kuziala, imc


              Il faut affirmer avec toute évidence que sans Dieu et son amour, le monde périt, il devient froid et fade. L’univers est l’œuvre de son amour ; cet amour n’est pas abstrait, par son Fils Jésus-Christ, Il vient demeurer parmi nous afin de nous transformer en « fils » d’amour. Par lui, nous sommes justifiés alors que avec nos faiblesses, limites, révoltes… le monde (homme) se mis dans le cas de se condamner lui-même en se séparant de Dieu. Notre existence a perdu la connexion de son être, sa vie s’est évanouie, il a perdu son repère. Malgré tout cela, il y a un amour qui nous porte sans cesse, Dieu nous rattrape toujours et nous donne la possibilité de vivre pour ainsi dire d’une vie divinisée. C’est alors l’action du Christ qui est source de notre lumière.


Oui, on ne le dira jamais assez, en vertu de son incommensurable amour pour nous, pauvres pécheurs, il a envoyé alors pour nous délivrer de la tyrannie et de l’empire du démon, nous inviter à aller au ciel, nous faire pénétrer dans les mystères célestes, nous montrer la vérité en personne, nous former à la pureté des mœurs, nous donner les germes des vertus, nous enrichir des trésors de sa grâce et enfin nous adopter pour ses fils et pour héritiers de la vie éternelle. Nous avons alors la ferme espérance où que nous tombions à partir de désormais, nous tombons dans ses mains. Là où alors personne pour le moins ne peut nous accompagner, Dieu dans son amour nous attend. Pour tout dire, nous sommes des « memores Domini » parce que son Fils Jésus est « memor nostri ». Pourquoi ne pas chers frères et sœurs célébrer sans cesse l’éclat de cet amour. C’est ce qui m’a poussé de composer ses dix titres de chants, que je vais essayer de nous présenter ici et maintenant.

1. Louange à Dieu : Le Christ, le Fils du Dieu vivant nous a appris à appeler Dieu Père. Il l’est, pas parce qu’il a tout créé mais, c’est surtout parce que sa mémoire est inscrite au plus profond de notre être. C’est pourquoi avec le psaume 8, j’ai montré sa majesté parce qu’il sait aimer et nous apprend par le fait même à aimer pour être de « Lui ». Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ?

2. Je le sais… : En quittant l’amour de Dieu, notre cœur était dans le désarroi, Il (Dieu)par son Fils est venu jusqu’à nous. Son amour pour nous est grand, il nous crée à son image. Malgré tout, le Seigneur se montre toujours plein de bonté pour ses enfants que nous sommes. C’est pourquoi, il ne cesse de nous garder, il veille sur chacun de nos pas. L’amour de Dieu nous précède et sans lequel nous ne pourrions pas l’aimer. Il nous a tout de même précédé par le don de son Fils.

3. Nzambe malamu (Dieu est bon) : Avec le psalmiste (Ps 61,8), nous comprenons que notre salut et notre gloire, c’est le Seigneur. Tout ce que nous sommes, c’est grâce à sa bonté. Mon âme se réjouit et tressaille d’allégresse, il t’a délivré de toute angoisse. C’est pourquoi, je peux être avec Lui parce qu’Il a voulu être avec moi. Notre âme a soif sans cesse de cet amour pour qu’elle vive. C’est Lui, le Seigneur qui est la joie de notre cœur, il est la vie de notre âme. Sans cesse, Il doit nous pénétrer de sa grâce afin que nous soyons sans ride ni tache pour qu’Il nous habite et nous possède entièrement.

4. Bato ba mawa (pauvres pécheurs) : Par le péché, nous étions plus dans le réseau de l’amour. Comme conséquence, Dieu n’était plus avec nous. Comme aime bien le dire le pape Benoit XVI, Dieu n’est en aucun cas là où, il y a le péché. Ainsi, pourrions-nous dire pour les moins que quand la négation donne le pouvoir au non-être, alors Dieu n’est pas là. Malgré le péché, nous dit Saint Augustin l’image de Dieu subsiste (de Trinitate, XIV). L’homme, même après le péché, est « capax Dei ». La question qui m’a porté était celle de savoir, pourquoi malgré le péché, le Seigneur est « toujours là ? ». Je comprends dès lors comme dira d’ailleurs aussi l’Evêque d’Hippone que, l’homme non seulement est créé par le Verbe, mais il est créé pour le verbe éternel. Il est créé non seulement par Dieu, mais « ad Deum, ad Te ». Alors, aucun péché ne peut détruire ce « limen naturae » (seuil de la nature).

5. A toi Dieu : En dehors de Dieu, il est de toute certitude qu’il n’y a pas de salut (Is 43, 10-12). C’est lui qui nous soutient, nous porte. En nous créant, certains théologiens estiment qu’Il a déposé en notre être une immense force, il a enfermé en nous l’ombre de sa propre bonté. Il ne méprise rien de ce qu’Il a créé. sans cesse, Il nous éclaire et nous attire vers Lui par son Fils unique, le Rédempteur du genre humain. A travers ce chant, j’essaie de monter que nous sommes créés pour garder vivante cette amitié avec le Seigneur. Dieu nous donne son amour, avec toute notre pauvreté, nous devons aller vers Lui, car Il est la vérité de notre existence. Il sied de noter que Dieu n’abandonne jamais la brebis égarée dans le désert où elle est perdue. Il ne se laisse cependant pas troubler par nos la quantité de nos fautes.

6. Ta fidélité : il est incompréhensible de constater que malgré notre infidélité, Lui, le Seigneur nous aime toujours. Je crois, comme certains avec moi qu’à cause de son amour pour nous. Alors que Saint Paul montre avec des mots justes cet amour de Dieu à travers son hymne en Ph 2,6-11. Celui qui aime veut partager avec l’aimé, veut être uni à lui, c’est la grande histoire, le couronnement même de l’amour. Nous pouvons alors communier avec Dieu, en Jésus-Christ, comme le texte du chant le montre pertinemment. Le Seigneur nous accepte tel que nous sommes, il nous a tirés de l’esclave du péché pour nous donner la vie en abondance (Jn 10,10). C’est pourquoi sans cesse l’univers entier doit célébrer l’éclat de son amour d’âge en âge.

7. Mon âme te loue : La manifestation de l’amour de Dieu se réalise encore plus lorsqu’Il nous pardonne. L’on comprend dès lors que Dieu est un Dieu qui pardonne, parce qu’Il aime ses créatures. Il est de toute évidence quel que soit ce que nous avons à nous pardonner, quoique ce soit, c’est peu de chose par rapport à la bonté de Dieu qui nous pardonne (cfr. Mt 18,23-35). Notre âme dès l’aube doit chercher son Créateur, car c’est Lui qui tient notre être personne. J’ai beaucoup aimé cette observation du Pape lorsqu’il affirme que « l’homme est d’abord une décision de Dieu et une décision d’amour, un être créé par amour personnel pour une relation d’amour personnel » (Jésus de Nazareth, t. 1). Nous existons tous parce que, Dieu nous a faits exister par son acte d’amour.

8. Par ta bonté : La Parole de l’Ecriture nous dit que Dieu nous a aimé le premier et continu à nous aimer le premier (cfr. 1Jn 4,10-11). Le don suprême de son amour pour nous se parachève sur la croix, où il nous a livré son propre Fils comme victime pour notre rachat. (Jn 13,1). Certains théologiens voient sur la croix le sommet de l’amour. C’est pourquoi avec raison le souverain pontife estime que sur la croix, Jésus est au sommet, à la même hauteur que Dieu qui est amour. En contemplant cela, je me suis dis certes, notre seul bonheur, c’est Lui seul. Notre vie n’est plus à nous-mêmes, mais à Lui qui est mort et ressuscité pour nous… (Prière Euch. 4).

9.Nzambi ya mawete : L’amour du seigneur est plus grand que les cieux, Il nous couronne sans cesse de tendresse et de compassion. Alors qu’il ne peut pas pâtir à cause de nos pécheurs mais compati avec nous par sa miséricorde. C’est pourquoi, il nous est possible de parvenir au salut s’il s’attache comme de raison à ce qui indestructible. Tout cela grâce à l’action salvatrice du Christ comme nous n’avions cessé de le dire. Nous rendons grâce au Seigneur pour son amour qui nous accompagne chaque jour de notre vie. Tellement qu’il nous aime, il est venu comme signalera l’Evêque de Rome, Le Christ est venu dans notre petit monde pour nous apprendre et réveiller en nous la soif des grandes choses. Nous comprenons en passant que rencontrer le Seigneur, c’est saisir le « Tout » dont l’homme a besoin.

10.Vierge immaculée : Le Christ, l’amour du Père a pris chair de notre chair. Il vient habiter parmi nous grâce à la Vierge. C’est pourquoi en dernier lieu, j’ai bien voulu montrer que grâce à la docilité de la Vierge, le salut vient vers nous. Dans notre credo nous affirmons que le « Christ est conçu de l’Esprit saint, et né de la vierge Marie ». Dieu décide de venir près de sa créature. La vierge est aimée de Dieu, elle accepte à tout les moins l’invitation de celui qui l’a aimé. Par cet acte d’amour, elle se présente comme mère de l’humanité rachetée. Avec elle, nous allons mettre nos pas sur ceux de son Fils.

Conclusion

Je tiens sincèrement à remercier tous ceux et celles qui m’ont aidé à réaliser cette œuvre. Une note spéciale à tous ceux et celles qui ont chanté avec moi : Françoise Konde, Sœur Bernadette, Mafille, Sylvie, Niclette Nianga, Omo Patrick. Je n’oubli cependant pas ceux qui ont joué aux instruments musicaux Remy Lukunda, Stanis. Je reconnais ici l’appui combien important de l’ingénieur et programmeur Bobo Lukunda. Ses sages conseils m’ont aide dans la réalisation de ce Cd de musique. Soyez-en remercier aussi Meloud Bwaki et papa Aloïs pour leur assistance dans ce travail. Je ne peux pas conclure cette page sans remercier le centre d’animation missionnaire et vocationnel (CAMIV) de Kinshasa pour son soutien.

Ce travail est la réalisation de trois ans d’années passés en mission en côte d’ivoire où de nombreux défis m’ont poussé à montrer à ce peuple majoritairement musulman et animiste que Dieu nous aime, et son amour nous tire tous à Lui, sens de notre vie. Et cet amour n’est jamais achevé, il se manifeste encore aujourd’hui dans notre monde. Dieu dans son amour a choisi l’homme pour être dans l’univers partenaire direct de cet amour. Il sied de le rappeler que Dieu est infini en tout, s’il aime, Il est infini dans son amour. S’Il s’exprime, Il est tout de même infini dans l’expression de son amour. Comment n’est pas aimé celui qui nous aime et qui nous a couronnés de gloire et d’honneur… (cfr Ps 8, 5-7). C’est pourquoi, nous le confirmons haut et fort que l’amour du Seigneur nous précède et sans lequel nous ne pourrions pas l’aimer. Nous n’avions cesser de dire à nos chrétiens qu’il est bon de vivre parce que nous sommes aimés, et c’est la Vérité qui nous aime. Merci à tous et à chacun pour votre appui.

Père Jacques Kuziala, imc Cote d'Ivoire.



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