lundi 7 mai 2012

La Caritas de RDC inquiète pour les déplacés du Nord-Kivu

C’est un conflit oublié et pourtant il est à l’origine d’un véritable exode. Les affrontements entre l’armée régulière et les déserteurs dans le Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo, ont poussé sur les routes des milliers de civils. En une semaine, près de 20 000 personnes ont pris la fuite.
Démunies et terrorisées, des familles entières sont parties avec leur bétail en direction de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu. Les militaires congolais qui traquent Bosco Ntaganda, cet ancien rebelle devenu général avant de retourner en dissidence et qui fait l'objet depuis 2006 d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, ont repris aux mutins le contrôle de la localité de Mushaki ce samedi 5 mai.
Jeudi dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé "l'arrêt immédiat de la rébellion" des anciens membres du Congrès national pour la défense du peuple et déclaré "soutenir les efforts des autorités congolaises" pour régler la crise. Les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont également souligné l'importance de désarmer et de démanteler tous les groupes armés opérant dans l'est de la RDC. Nous avons joint sur place Taylor Toéka, chargé de communication pour la Caritas Goma 
Un entretien réalisé par Hélène Destombes.
Face au nombre croissant de déplacés sur place, le ministre canadien des Affaires étrangères réclame "une action immédiate" de la part des autorités du pays. Dans un communiqué, John Baird s'est dit "vivement préoccupé "par la possibilité de violences sexuelles, y compris le recours au viol comme arme de guerre. Le Canada "exhorte toutes les parties à respecter les droits de la personne".


Radiovatican

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